Nantes s’engage pour l’accès à la santé pour toutes et tous !

Abbassia Hakem, Adjointe en charge des solidarités et de l’inclusion sociale, répond à nos questions.

1/ En janvier 2022 la maison de santé de Bellevue ouvrait ses portes, pouvez-vous en dire un mot ?

La maison de santé de Bellevue était très attendue par les habitantes et habitants du quartier, qui sont nombreux à s’y rendre depuis son ouverture. Fruit d’un important travail de concertation, et de         co-construction avec les habitants et professionnels engagés dans le projet, elle a 2 points forts : premièrement, c’est un lieu qui encourage le travail collectif, le travail d’équipe et les partenariats entre professionnels médicaux et para-médicaux, et c’était une demande de leur part. Deuxièmement, c’est un lieu axé sur la prévention et la lutte contre le non-recours aux soins, en particulier pour les personnes les plus fragiles. C’est une réponse forte et très concrète aux problématiques rencontrées sur le quartier.

2/ Quelles actions concrètes menez-vous à Nantes en matière de santé de proximité ?

Avant même la crise sanitaire, nous avions pris en 2020 des engagements forts et volontaristes en faveur de l’accès à la santé pour toutes et tous, en assumant d’investir dans ce champs pour répondre aux besoins et aux attentes des habitants, en particulier dans les quartiers populaires : avec la création des 2 équipements emblématiques que sont la maison de santé de Bellevue et celle de Nantes Nord, qui ouvrira tout début 2024. Sans oublier le centre de santé du Breil qui vient d’ouvrir ses portes au début du mois d’octobre. Mais l’accès à la santé pour toutes et tous, c’est aussi la présence des médiateurs en santé dans les quartiers, sans oublier la mise en place d’une mutuelle santé par le CCAS, contribuant ainsi à la lutte contre le non-recours aux soins et à une meilleure sensibilisation sur ces questions.

3/ Et pour les personnes les plus précaires ?


Nous connaissons l’impact de la précarité et de l’isolement sur la santé, avec des risques de dégradation de la santé mentale. Les associations s’en inquiètent et témoignent des difficultés qu’elles rencontrent lors de leurs distributions alimentaires ou de leurs permanences. Pour y répondre, nous agissons, en lien avec elles, pour repérer, alerter et accompagner les personnes en situation de précarité. Cela passe, par exemple, par la présence de professionnels de santé dans les structures d’accueil mais aussi par la mise en place, prochainement, d’une équipe pluridisciplinaire de travail social de rue, pour accompagner les personnes en situation d’errance vers de la prévention, le soin, l’hébergement ou tout autre besoin identifié.