Pour un accès universel à des protections périodiques de qualité !

En France, 1 femme sur 10 est concernée par la précarité menstruelle c’est-à-dire l’incapacité financière de se procurer des serviettes hygiéniques ou des tampons. Ce sujet, dont on parle de plus en plus et c’est tant mieux, commence à être pris en charge par les pouvoirs publics avec par exemple l’installation de distributeurs de protections gratuites à destination des personnes précaires et des jeunes.


Nantes s’engage à son tour dans cette mobilisation collective ! 
C’est un sujet qui touche à la solidarité, à l’égalité, à la santé publique…axes au cœur de notre projet. C’est d’ailleurs pour cela que nous en avions fait l’un de nos engagements à l’occasion des élections municipales. Dans cette logique nous soutenons les initiatives prises par nos partenaires de l’urgence sociale et les collectivités qui s’engagent en ce sens.


Aujourd’hui, nous souhaitons aller plus loin en nous attaquant, de manière globale et par des actions très concrètes, à l’ensemble des inégalités issues des règles et du tabou qu’elles constituent dans notre société.

➡ En permettant, d’ici à 2023, un accès gratuit à des serviettes et des tampons de qualité, à moins de 15 min de là où l’on se trouve. Notre ville sera ainsi la première collectivité de France à garantir cet accès universel à des protections périodiques. Un élément important au cœur de notre engagement à devenir la première ville non sexiste de France d’ici à 10 ans. 30 premiers distributeurs seront installés, à cet effet, dans les prochains mois dans des lieux publics municipaux.

En luttant contre le tabou des règles, en développant et en encourageant, en lien avec nos partenaires, des actions de sensibilisation et de pédagogie pour informer, expliquer et déconstruire les préjugés, là où 57 % de la population française estime ne pas avoir reçu d’enseignement sur le sujet.

En agissant pour la santé et l’environnement en prenant en compte l’impact que les règles et protections périodiques ont en la matière. Par exemple, une serviette hygiénique met entre 500 et 800 ans pour se décomposer dans la nature ! L’enjeu est donc de proposer des protections périodiques jetables de qualité, sans conséquences négatives sur la santé, avec l’impact le plus limité possible sur l’environnement – tout en présentant les modèles de protections plus durables qui existent (cup, culottes menstruelles…).

Solidarité, égalité, respect de l’environnement… nous sommes fiers de porter à Nantes cette démarche innovante, juste, concrète et utile pour la société toute entière !