Doulon-Gohards : monsieur le député, des faits
plutôt que des mensonges !

En 2027, le nouveau quartier Doulon-Cohards verra le jour, à l’est de notre ville. Contrairement à ce que sous-entend Mounir Belhamiti ce matin dans la presse, notre position n’a jamais varié sur ce projet, porté unanimement par l’équipe municipale nantaise et l’ensemble de ses composantes. Sa leçon de cohérence politique pourrait d’ailleurs prêter à sourire…lui qui change d’avis comme de chemise ! Au-delà des polémiques inutiles et des contre-vérités, nous – élus membres de la majorité municipale – souhaitons réaffirmer notre attachement à ce projet et rétablir quelques faits. Doulon-Cohards, c’est un projet en faveur du logement pour toutes et tous. Dans le contexte de crise du logement que nous traversons à l’échelle nationale, il va contribuer (avec ses 2700 logements) à l’accès au logement pour toutes et tous, au coeur même de la métropole, permettant de conserver la vocation sociale de ce quartier populaire et de ses abords. L’offre d’habitat sera diversifiée avec 25 % de logements sociaux y compris de l’habitat adapté, 30% en accession abordable et en bail réel et solidaire. C’est un projet situé intra-périphérique, qui lutte contre l’étalement urbain. Il s’inscrit dans une démarche de sobriété foncière et dans une logique de réduction de l’étalement urbain en s’appuyant sur le quartier du Vieux Doulon, bien desservi en transports en commun. Il propose d’ailleurs une artificialisation des sols maîtrisée et d’une efficacité rarement atteinte sur des projets de cette envergure. Il s’accompagne d’un investissement important en faveur des mobilités durables: aménagement de nouveaux axes cyclables, travaux d’espaces publics et de cheminements pour favoriser la marche à pied, encouragement à l’usage des transports en commun, à l’autopartage et au covoiturage.

C’est un projet de renaturation et de préservation de l’environnement. Plus de 100 hectares d’espaces naturels (soit plus de la moitié du site) sont protégés et requalifiés. Un important travail de renaturation est donc réalisé. avec une attention forte à la restauration des liens entre la Loire et les
ruisseaux, avec l’objectif de s’inscrire dans l’étoile verte nantaise. Projet exemplaire en termes de construction durable, il permet également de renouer avec la dimension nourricière du quartier en développant, en son cœur, une agriculture urbaine bio et de proximité. A la clé : 4 nouvelles fermes urbaines, soutenues par notre collectivité pour leurs investissements de départ permettant ainsi la viabilité économique de leurs projets.

C’est un projet co-construit et attendu par les habitantes et les habitants. Une concertation ambitieuse a été mise en œuvre à différentes étapes du projet, depuis la création de la ZAC à la définition du projet dans chaque espace, jusqu’à l’accompagnement à la maîtrise d’usage pour la prise en main du quartier par ses habitantes et habitants. Plusieurs panels citoyens ont ainsi été mobilisés lors de plus de 80 rencontres, réunissant pas moins de 2600 participantes et participants.

C’est un nouveau quartier qui se vivra en proximité. De nouveaux équipements publics structurants prendront place au cœur du quartier Doulon-Gohards: la nouvelle école Claire Brétécher a déjà ouvert ses portes en septembre dernier, une crèche nature est programmée pour fin 2028, le Port des Arts Nomades ouvrira en 2029 et un nouveau gymnase est prévu à horizon 2030. Nous accompagnons le développement de ce nouveau secteur, en lien avec le quartier historique et ses animations
existantes, en renforçant notamment le pôle commercial du Vieux Doulon.

Contrairement aux méthodes du gouvernement et de la majorité parlementaire à laquelle appartient monsieur Belhamiti, à Nantes nous prônons l’échange avec les habitants dans toute leur diversité, avec les commerçants, avec les associations…Nous écoutons leurs questionnements et leurs inquiétudes parce que dialoguer avec toutes et tous est dans notre
ADN. Doulon-Gohards, c’est donc un projet ambitieux, cohérent et qui trouve toute sa place dans le contrat écologique et social que nous portons
ensemble pour Nantes.