Le Conseil régional des Pays de la Loire, réuni en session hier et aujourd’hui, vient de voter son budget pour 2025.
Alors que depuis des semaines, une mobilisation sans précédent se manifeste dans les milieux associatifs, culturels, économiques, sportifs et par la voix d’élus locaux de tous bords politiques et de territoires ruraux comme urbains, Christelle Morancais et sa majorité régionale sont restées inflexibles.
Dans un contexte financier difficile pour toutes les collectivités, et avec de nombreuses incertitudes liées au contexte politique national, elle fait le choix d’aller beaucoup plus loin que les mesures d’économies demandées en octobre dernier par le gouvernement d’alors. Et avec une méthode jamais vue jusqu’à présent, en Pays de la Loire, quelle que soit la majorité en place : brutalité, mépris et absence totale de dialogue !
Au final, ce sont 100 millions d’euros d’économies qui sont faites sur le dos des structures artistiques et culturelles, sur le dos des clubs sportifs, sur le dos des associations de lutte contre les violences faites aux femmes, sur le dos des structures d’accompagnement à l’insertion des jeunes ou qui interviennent dans les lycées…
De nombreuses lignes budgétaires sont purement et simplement rayées de la carte…avec des conséquences terribles, et très concrètes, sur des centaines d’emplois, des centaines de projets, des milliers d’habitantes et d’habitants, en ville comme en territoire rural, qui verront des équipements locaux fermer, des services en moins et des activités et événements supprimés !
Une situation unique en France et des retombées catastrophiques pour l’image de notre région, qui touchera durablement l’ensemble de celles et ceux qui la font vivre, bouger, respirer, sur le terrain chaque jour de l’année.
Planning familial, École de la 2ème chance, Mission locale, Maison de la Poésie, Cinématographe, chambres consulaires…A Nantes, nous mesurons déjà l’impact de ces décisions, si elles sont confirmées au début de l’année 2025 avec le vote du budget régional.Élus nantais, membres de la majorité municipale, nous avons apporté tout notre soutien à toutes celles et ceux qui se sont mobilisés légitimement contre ces décisions régionales injustes et indignes, à Nantes, sur la métropole, en Loire-Atlantique et partout en Pays de la Loire.
La majorité régionale de droite a refusé jusqu’au bout, et avec dédain, d’entendre les milliers de voix qui se sont élevées pour lui demander de retrouver les chemins de la justice et de la raison. Nous regrettons, au plus haut point, la décision de Christelle Morancais et de son équipe, qui grève l’avenir d’une région toute entière et de ses millions d’habitantes et d’habitants.